Il aura fallu une loi spéciale pour sortir de mon mutisme : Loi permettant aux étudiants de recevoir l’enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu’ils fréquentent.
La CAQ et le PLQ viennent d’appuyer le projet de loi qui va réorganiser le calendrier scolaire de la session d’hiver et de la session d’automne en plus de mettre en oeuvre des mesures pour faire respecter les injonctions.
Disons toutefois que la CAQ appuie la loi à reculons, après avoir réussi quelques amendements :
- Le concept de « groupe » est passé de 10 à 50…
- Il n’y aura pas de diplômes à rabais : les étudiants devront compléter au moins 75% de leurs sessions.
Bien que les voies de communications soient toujours ouvertes – indirectement – au sujet de la hausse des droits de scolarité, les relations sont maintenant irrémédiablement entachées.
Quant aux nouvelles obligations imposées aux « groupes » de manifestants, TOUTES causes confondues, on peut difficilement s’empêcher d’être cynique sachant que les prochaines élections ne sont pas très loin.
Que l’on soit pour ou contre la hausse, le gouvernement n’aura pas fait d’efforts soutenus pour encourager un dialogue – de bon ton et avec retenu – et élaborer une sortie de crise durable et acceptable.
Force est de constater que j’ai vu plus d’effort et de retenu du côté de Léo Bureau-Blouin que du côté de la ministre et du PM.
Définitivement, le tout est un gâchis.
Et malgré l’énorme désagrément que cette loi vient d’ajouter dans le débat houleux des droits de scolarité, j’ose espérer que la plupart d’entre nous ne succomberons pas à la bêtise.