Transit de Vénus 2012

Magnifique.

Nous avons eu tout juste le temps de trouver un endroit dégagé, d’assembler le téléscope et d’observer un soleil complètement nu avant de voir Vénus s’engager sur le disque solaire.

Crédit : Frederik J. Sand, Helsingborg, Suède

Puis des nuages… mais tout à coup une éclaircie et Vénus est apparue bien nette, à l’intérieur du disque solaire. Pendant cinq minutes, une demi-douzaine de personnes ont pu en profiter de notre côté.

En comparaison de la photosphère, c’est-à-dire la surface visible du soleil, la taille de Vénus est époustouflante, considérant que Vénus est presque aussi grande que la Terre.

D’épais nuages ont ensuite couvert le ciel, jusqu’au coucher du soleil.

Ce fut la première et la dernière fois, car le prochain transit aura lieu en 2117.

Pour plus d’information : Vénus devant le Soleil – Juin 2012

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Les couleurs de la lune

La lune nous apparaît tantôt grise, tantôt rouge, orange ou jaune.

Les couleurs de la lune, c’est un peu comme demander pourquoi le ciel est bleu et les couchers de soleil rouge, orange, jaune ou rose!

La responsable, c’est l’atmosphère terrestre.

En principe, la lumière blanche qui parvient jusqu’à nous à partir du soleil est composée de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Par contre, les quelques kilomètres de particules et d’air variable (chaud, froid, humide, sec, pollué, etc.) qui forment l’essentiel de la couche la plus basse de l’atmosphère ne diffusent pas de la même façon toutes les couleurs de la lumière.

En plein jour, l’atmosphère diffuse le bleu dans toutes les directions, mais elle interfère moins sur les autres couleurs, d’où la couleur bleu du ciel.

Mais d’où viennent alors les couleurs rouge, orange, jaune et rose des couchers de soleil?

Plus on se rapproche de l’horizon, plus la couche d’atmosphère à travers laquelle on regarde le soleil est grande, donc les effets peuvent être plus spectaculaire près de l’horizon. Tandis qu’au zénith (en plein centre dans le ciel), la couche atmosphérique par rapport à nous est à son plus mince, ce qui a un effet moins déformant.

Et pouquoi la couche atmosphérique est-elle plus grande à l’horizon qu’au zénith?

Pour se le représenter, imaginons que nous sommes couchés en plein centre au fond d’une très grande piscine, dont le niveau d’eau est le même partout. Si on regarde directement en haut, on regarde à travers moins d’eau que si on regarde en diagonale en direction des rebords de la piscine. Les images qui proviennent des extrémités sont plus embrouillées que celles qui sont au dessus de nous. C’est le même principe à travers l’atmosphère.

Finalement, la lune aurait probablement toujours la même couleur si ce n’était des humeurs de l’atmosphère, qui génère continuellement un peu de variété, pour notre plus grand divertissement – et questionnement…

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