Acheter des actions de BP?

Après près de 3 mois, BP annonçait cet après-midi, pour la première fois, avoir réussi à contenir sa fuite de pétrole dans le Golfe du Mexique. Mais ce n’est pas terminé, comme le prouve l’action de BP qui reste encore bien en-deça de sa valeur du mois d’avril.

Cours du titre dans les 3 derniers mois


Pour ne nommer que quelques impondérables, il y a l’entonnoir qui doit tenir le coup pendant que BP bouche définitivement le puit. Puis il y a encore la menace de nombreuses poursuites à venir à l’endroit de BP, notamment d’une poursuite initiée par le gouvernement américain. De plus, il pourrait y avoir de nouvelles législations qui empêcheraient BP d’explorer de nouveaux gisements aux États-Unis pendant plusieurs années.

Allez savoir à combien de milliards tout ceci pourrait se chiffrer…

Mais à plus long terme, est-ce que BP a démontré qu’elle sera capable de corriger la situation et de poursuivre normalement ses activités?

Bref, les marchés boursiers n’avait-ils pas jugé un peu trop sévèrement l’ampleur de la catastrophe pour BP?

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Afrikaans signifie « africain » en néerlandais

Dans l’esprit de la Coupe du monde de football 2010 en Afrique du Sud, je me suis rendu compte dernièrement que la troisième langue la plus parlée d’Afrique du Sud, l’afrikaans, est une langue germanique.

Selon Wikipédia, les langues germaniques les plus parlées sont l’anglais, l’allemand, le néerlandais, les langues scandinaves et l’afrikaans. Il est tout de même surprenant de voir une langue sud-africaine se détacher ainsi du tableau!

La raison est simplement que l’Afrique du Sud a d’abord été colonisée par les médaillés d’argent de la Coupe du monde 2010 avant de tomber sous la domination britannique. En effet, les néerlandais ont précédé les anglais en Afrique du Sud tout comme ils l’ont fait à New York alors que la ville s’appelait « New Amsterdam ».

L’afrikaans est parlé par 13% de la population sud-africaine.

Référence : Afrikaans – Wikipédia

Le français de Sète

Sète : Vue générale depuis le mont Saint-Clair

Je me rappelle avoir déjà considéré George Brassens et Paul Valéry comme étant les auteurs ayant le plus beau français que je connaisse.

Bien que ce soit une paire originale, ils partagent cette façon de s’exprimer directement, avec une grande justesse de vocabulaire, de mode, de temps, de narration et de sens.

Là où bien des auteurs se soulignent essentiellement par leur élégance et leur style, Brassens et Valéry sont d’abord des êtres massivement contemplatifs mais qui ont aussi le don de s’exprimer parfaitement bien.

Puis un jour, j’ai constaté que les deux auteurs étaient nés à Sète, sur la mer Méditerannée, dans le sud de la France.

Drôle de coïncidence mais je crois maintenant comprendre qu’au-delà du français, les deux poètes partageaient surtout les mêmes états d’âmes, car Sète et ses alentours semblent tout à fait propices à la contemplation. Avec tous ces cours d’eau, il n’est pas surprenant que la commune soit surnommée la Venise du Languedoc. D’ailleurs, Venise figure à bien des égards en tête de mes villes préférées à cause de cet enchevêtrement inouï entre la mer, la lumière, le temps et les hommes.

Voici le passage d’un texte de Valéry, au sujet de Sète :

« Tel est mon site originel, sur lequel je ferai cette réflexion naïve que je suis né dans un de ces lieux où j’aurais aimé de naître. Je me félicite d’être né en un point tel que mes premières impressions aient été celles que l’on reçoit face à la mer et au milieu de l’activité des hommes. Il n’est pas de spectacle pour moi qui vaille ce que l’on voit d’une terrasse ou d’un balcon bien placé au-dessus d’un port. […] L’oeil, dans ce poste privilégié, possède le large dont il s’enivre et la simplicité générale de la mer, tandis que la vie et l’industrie humaines, qui trafiquent, construisent, manoeuvrent tout auprès, lui apparaissent d’autre part. […] L’oeil ainsi embrasse à la fois l’humain et l’inhumain. »1

Références :

  1. L’Encyclopédie de L’Agora
  2. Sète – Wikipédia

Le génie de Twitter

La première fois que j’ai utilisé Twitter, j’ai été frappé par la pureté du concept.

C’est comme si un beau jour, quelqu’un était arrivé sur son profil Facebook et qu’il s’était dit : « C’est quoi tout ce bordel? FarmVille, Hug Me, Happy Hour… Dans le fond, tout ce qui m’intéresse, c’est le statut Facebook de mes amis… ».

Ainsi il a tout viré, sauf le statut, et Twitter est né. Bien entendu, ce n’est pas ce qui est arrivé mais ça aurait pu être le cas selon moi.

Parce que si on considère les autres idées géniales du Web, il faut savoir que YouTube est apparu à un moment où la bande passante n’était pas encore adéquate au visionnement de vidéos en ligne et que Google a dû parcourir et indexer tout le contenu du Web pour alimenter son moteur de recherche. Ceux-ci ont donc dû composer avec des difficultés techniques non-négligeables au moment où ils ont vu le jour.

De son côté, Twitter aurait quasiment pu apparaître à la création du Web, tellement le concept est simple! Il suffit juste de saisir et de stocker les 140 caractères d’un utilisateur et de les afficher aux utilisateurs qui le suivent… Je ne peux pas imaginer un concept plus simple qui ait généré autant de valeur.

Twitter est une idée à 1 milliard de dollars que n’importe quel programmeur aurait pu développer sans aucun moyen financier. En réalité, il faut donner crédit aux créateurs pour la qualité du service et le « branding », mais il reste que c’était beaucoup moins risqué que de construire le prochain Airbus…