Hal Gill, la grande échalotte des Habs

Après ses récentes performances, le nom de Hal Gill commence enfin à ressortir – en bien – dans les entrevues d’après-match.

Mais Hal Gill n’est pas encore sorti du bois. Combien de temps s’est écoulé avant que les journalistes commencent à souligner le travail exceptionnel de Halak?

Sans comparer Gill à Halak (!), il est triste de constater à quel point le biais est encore très fort envers les joueurs « étrangers ». Il suffit que Lapierre ait eu une bonne demi-saison en carrière pour qu’on lui donne une place sur un trio à chaque soir. Mais pour les autres, il va falloir plusieurs années – et un salaire modeste – pour qu’on les accepte finalement, comme ce fut le cas avec Markov.

Dans la même veine, il est aberrant que les journalistes souhaitent encore, de temps à autre, aller chercher Vincent Lecavalier, lui qui a accumulé moins de points que Tomas Plekanec dans les 2 dernières saisons, qui a un contrat interminable et qui coûte plus cher que Joe Thornton ou Nicklas Lidstrom, soit 10 000 000 $ ou 7 760 000 $ / année en moyenne pour les 10 prochaines années.

Bref, s’il y avait un joueur au sein du Canadiens qui s’appelait Boucher et un autre qui s’appelait Johnson, je sais déjà qu’on pardonnerait plus facilement à Boucher qu’à Johnson.

Même si ces deux joueurs n’existent pas.

Heureusement pour Johnson.

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